22.1.07

Video

Une petite video :

Sur la F208.


18.1.07

Budget

Quelques chiffres :

Durée du voyage : 40 jours
Kilomètres total (aller et retour ) : 7100 km dont prés de 4500 en Islande.
Quantité d'essence consommée : 500 litres.
Nuits dans le deuche : 31
Pannes : 2 crevaisons et deux feux arrière.
Vrai jours de temps pourris : 4

Cout total pour deux : 3200€

Dont :

  • 1000€ de bateau
  • 1200€ de depenses generale en Islande pour 3 semaines (bouffe, essence, camping...)
  • 1000€ pour la route aller et retour + depenses bateau et feroé

15.1.07

La carte

Le parcours



Les etoiles marquent nos etapes / bivouac.




Retour

Le retour.

Que dire, si ce n’est que la navigation est passée très vite, on a beaucoup dormis, lu, discuté.

Puis 2 jours de route pour faire les 1200km jusqu'à Lille.

On est arrivé tout juste à 20h à Cysoing pour aller se manger une planche et boire une bonne Bière dans l’estaminet de Jacky.

Amusant comme rien ne semble avoir bougé, alors que l’on à des milliers d’images dans nos têtes.

Pôônn pôônn pôônn !

Jeudi 31


Départ.

On passe les formalités d’embarquement, on récupère la TVA sur nos achats, puis on embarque la voiture pour rentrer chez nous.

Le voyage n’est pas vraiment terminé, il nous reste encore 3 jours de bateau devant nous, puis il faudra redescendre jusqu'à Lille déposer la deuche, puis Annecy.

Mais bon, les trois coups de corne de brume au départ du ferry nous font un petit pincement au cœur.

Bye-bye l’Islande, peut être à un de ces jours…

Dernier tour d'honneur !

Mercredi 30


Réveil tranquille, on profite à nouveaux du confort moderne offert par le camping, puis nos voisins Suisse vont nous obliger à plier bagages.

En effet, après avoir entrepris le nettoyage du camion, monsieur notre voisin entreprend la vidange des eaux usée et des wc du camion…dans un seau minuscule.

Autant dire que ça déborde de partout, et malgré toutes ses précautions et ses aller retour aux sanitaires pour vider son seau ridicule, l’odeur est pestilentielle.

On ira respirer le grand air autour du lac de Lagarfljot, puis plutôt que de brûler du carburant on part s’installer au camping de Seydisfjordur.

Il nous reste toute l’après midi pour visiter ce village et prendre conscience que l’on repart le lendemain.

On dépense nos dernières couronnes Islandaises en pâtisserie au nom parfois étrange.

Et surtout on essaye de profiter un maximum de ces derniers moments en Islande.


Km du jour : 150


Vent sur le Jökulsàrlon

Mardi 29


C’est avec le soleil que l’on se promène au bord du Jökulsàrlon.

Des phoques se baladent entre les blocs de glace bleutée, le vent rafraichit l’atmosphère.

Au risque de me répéter l’endroit est encore une fois impressionnant, non pas par la taille des blocs de glace (certains sont tout de même énormes) mais par la présence imposante des glaciers environnant.

On va trainer dans le coin durant une bonne paire d’heures.

Malgré tout, il reste pas mal de route et c’est vers midi que l’on redémarre le bolide.

L’objectif est de regagner un de ces campings gratuit annoncés dans notre guide, mais pour cela il va falloir rouler.

Ce serait simple s’il n’y avait pas ces bourrasques de vents qui sans cesse tentent de précipiter notre deuche dans la mer.

Je suis accroché au volant et les kilomètres passent lentement, la deuche fait des embardés de temps en temps.

Un coup de vent particulièrement violent manque de nous emporter le capot, arrêt d’urgence !

Je sors péniblement de la voiture pour aller chercher une sangle et fixer solidement ce capot en mal de liberté.

On attaque les fjörds, c’est pire !

Remonter le vent m’oblige à tomber les vitesses, troisième parfois la seconde, on double des cyclistes à pieds les cheveux à l’horizontale, des campings cars roulent avec mille précautions.

Avantage des fjörds, c’est qu’après le vent de face, on passe au vent dans le dos, youhou!!…ça carbure !

Ca reste dur pour le moral, la route est juste la en face de nous, à peine à 5 kilomètres, mais il va falloir contourner tout le fjörd pour y arriver, soit parfois 50km !

Un moment une possibilité de coupe s’offre à nous, une piste part sur la gauche et passe un col.

Son aspect nous fait penser à l’escalier venteux du seigneurs des anneaux, on renonce, préférant galerer sous le vent à terre plutôt que jouer les équilibristes sur cette route escarpée.

On finira par atteindre les campings que l’on à sélectionner, et l’on ira même jusqu’au dernier (sans prendre le nouveau tunnel, qui n’apparaissait pas sur notre carte arrggg !)

Visitant rapidement par la même occasion le village des pécheurs Français.

Le camping de Reydarfjördur est gratuit, douche chaude et salle pour cuisiner chauffée, c’est Versailles !

On se met à l’abri du vent derrière un énorme camion camping car Suisse il est aussi gros que le bloc sanitaire, mazette !

Ca fait du bien de se poser, il n’est pas loin de 20h.


Km du jour : 350

13.1.07

Eldgja !

Lundi 28


Allons donc voir cette fameuse faille d’Eldgja !

La F208 est réputée pour ses nombreux gués, on verra bien en chemin s’ils nous empêcheront ou non de passer.

Toujours est il que cette piste est assez agréable à parcourir, elle serpente entre les étendues herbeuse, s’enfonçant progressivement vers des paysages plus « volcanique ».

Les pentes sont parfois assez raides, mais la deuche poursuit vaillamment sa route.

Il n’y a quasiment personne.

On croise une coccinelle, nous en sommes pas surprit car ça fait quelque temps qu’on entend parler de ce couple d’Allemands qui comme nous on décidé de parcourir l’Islande a bord d’un véhicule réparable en toute circonstance.

On se fait signe de la main, et chacun poursuit sa route.

Arrive le premier gué, petit arrêt pour voir la profondeur.

Pas évident de juger, mais l’eau est claire et il ne doit pas y avoir plus de 40cm.

Se lancer est toujours un peu stressant, mais on passe.

Non sans fumée provenant du moteur et petite flaque au niveau du plancher.

L’univers devient plus minéral, et l’on arrive finalement sur le site d’Eldgja, mais ce coup ci il y a un « hic ».

Un gros gué nous barre la route, les Suzuki jimny qui le traversent ont de l’eau jusqu’aux phares.

J’ai bien repère un passage possible, au niveau de la reprise de courrant mais le fond caillouteux ne m’inspire pas, et n’oublions pas le bateau à prendre dans 3 jours.

La raison l’emporte, on mangera tranquillement puis on repartira en sens inverse en se contentant des paysages traversés

Le vent se lève au moment ou l’on retrouve la route 1.

Direction Skaftafell, pour une petite rando jusqu'à une cascade bordée d’orgues basaltique.

Ca fait du bien de se dégourdir les jambes.

Puis comme chaque soir, il faut décider du lieu de bivouac.

Etant donné que nous voulons profiter du jökulsàrlon demain, pourquoi pas y dormir ?

En chemin on rencontrera un Allemand fan de voiture atypique, il vient régulièrement en Islande à bord de son kangoo 4x4.

Ca fait quelques mois qu’il est là, c’est beau la retraite.

Arrivé dans les environ du Jökulsàrlon le vent est très fort, et la température est vraiment glaciale.

Le glacier est tout prés, et nous ne mettrons pas loin d’une heure pour trouver un endroit pour dormir pas trop venteux.

Finalement un chemin vers l’une des langues glacière du Oroefajökull fera l’affaire.

Le vent secouera la voiture toute la nuit.


Km du jour : 300

10.1.07

Route 1

Dimanche 27

Journée plage en perspective

Les alentours de Vik regorge de falaise a macareux, on y passera une bonne partie de la journée à observer les oiseaux puis c’est en se baladant sur la plage de sable noir de Vik que l’on a pus voir une baleine déambulant à une cinquantaine de mètres du bord.

Autant dire qu’on ne décollera pas rapidement de cet endroit.



La baleine s’etant eloignée, on remonte dans notre voiture pour rejoindre Kirkjubaerjarklaustur histoire de se ravitailler en boustifaille.

Demain le programme est de remonter vers la faille d’Eldgja on bivouaquera donc pas loin du départ de la F208 après avoir fait le tour de la route 204.


Km du jour : 170












9.1.07

Cap au sud !

Samedi 26.


Il fait ultra moche, vent froid et pluie.

On pensait encore profiter du lieu, et bien on lèvera le camp pour reprendre la route.

Hélène et Isabelle font de même et prendront la F225 quelles ne connaissent pas.

Nous aussi on va reprendre la F225, c’est passé dans un sens ça repassera dans l’autre.

Sauf que la pluie à légèrement gonflée les cours d’eau, mais ça on y pensera pas tout de suite.

On retrouve nos gués de l’avant-veille, nos Française nous attendent à la sortie du plus gros, l’appareil photo à la main.

Sans même réfléchir on reprend la trajectoire de l’aller, direct au milieu du bassin.

La voiture semble peiner un peu, mais avance sans problème, quand d’un coup le régime moteur chute, visiblement le ventilateur est en train de prendre un bain.

Il nous reste 3 mètres a faire, j’appuis à fond sur l’accélérateur, le moteur reprend des tour, la ventilation souffle de la vapeur d’eau et le pare-brise est entièrement recouvert de buée.

On sort du gué, je jette un coup d’œil sous le capot, il y a de l’eau projetée partout mais ça ne semble pas affecter le fonctionnement général.

La photo est dans la boite en tout cas.

Sur la fin du parcours on bifurquera vers le mont Hekla, une piste sablonneuse nous mène au pied du volcan.

Son sommet est perdu dans les nuages, il fait toujours aussi moche.

Pour la peine on décide d’aller de retrouver la route 26 et de descendre sur Hella.

Arrêt piscine sur la route, ça va nous faire du bien, faut dire que la dernière douche date du Blue lagoon.

Brrr de l’eau à 30° la plus froide des piscines de notre voyage, heureusement deux hot pot a 38° et 42° permette de faire l’écrevisse.

Il est temps de prendre la direction du Sud, le bateau repart jeudi prochain.

En entame donc la route 1 qui longe la cote sud.

La cote sud diffère du nord, les glaciers remplacent les étendues herbeuses, la lande est aussi plus désertique.

Quelques cascades jalonnent notre route jusqu'à Skogar.

Le camping gratuit est
visiblement payant, on ira donc dormir au pied d’une langue glacière du Myrdalsjökull.

Franchement, même si c’est parfois galère pour trouver un endroit convenable, le camping sauvage permet réellement de s’imprégner de l’ambiance « Grosse nature bien brute » Islandaise.


Km du jour 180


Landmanalaugar

Vendredi 25


Le temps semble dégagé, nous n’avons finalement pas résisté à l’appel de la source d’eau chaude hier soir.

On est allé se baigner avant de se coucher, une heure assis dans une eau à 40° permet de bien dormir.

On recommande chaudement le la baignade dans la rivière d’eau chaude du Landmanalaugar, le monde en journée peut rebuter (on à testé pour vous : de minuit a 1 heures du mat, il n’y a presque personne) mais l’eau est d’une transparence impressionnante et la chaleur vraiment agréable.

Cette journée, on va la passer à la découverte du site, les couleurs ocres se mélange au mousse verte fluo et la coulée de lave d’obsidienne cache quelques famille de lagopède.

En principe on devait faire un bout du trek Landmanalaugar/Thorsmork, mais une tendinite au talon m’empêche de marcher convenablement.

Dommage, Aurèle était motivé pour randonner.

Je me demande d’ailleurs si cette tendinite n’est pas du a la position relevée de la pédale d’accélérateur de la deuche.

En tout cas ça me pourri bien la journée.

Sinon le site est vraiment superbe, On préfère tout de même Kjölur pour le coté paumé désertique, mais il ne faut pas non plus louper le landmanalaugar.

De retour à la deuche, on rencontre des photographes Français en reportage en Islande depuis 2 mois.

Ils nous apprennent qu’il y a eu une Aurore boréale au dessus de Stöng, juste sous nos têtes, et nous…On dormait !

Y a de quoi enrager.

En tout cas leurs photos sont magnifiques.

On retrouve aussi d’autres personnes que l’on avait rencontré sur d’autres sites durant les semaines précédentes, c’est amusant d’échanger nos impressions de voyage.

A croire que nous sommes sur un point de ralliement, mais j’aperçois au loin le 4x4 de deux Françaises, Hélène et Isabelle avec qui on à discuté longuement sur le bateau entre les Féroé et l’Islande.

Elles s’installent à coté de nous, s’en suit quelques heures de bavardage et d’apero, les cartes topographique déployées sur les tables.

Ps : ce coup ci les gardiens viendront nous faire payer la nuit.


Km du jour : 0

3.1.07

F225 !

Jeudi 24

Un bruit de moteur vient nous réveiller, ça tombe bien il est l’heure de se lever !

Des touristes Français, voyageant en camionnette camping car, décidément la France est rudement bien représentée cette année.


Au programme aujourd’hui : Le Landmanalaugar par la F225.

On quitte Stöng par une piste légèrement chaotique et au bout de 2 kilomètres on tombe nez à nez avec un bulldozer en train de niveler la piste.

Il nous laisse un peu de place pour le croiser, on escalade le bourrelet de terre puis on poursuit la route sur une piste d’aspect impeccable, mais tellement meuble que les roues s’enfonce et viennent heurter les cailloux fraîchement retournés.

Bref, c’est secoués comme des pruniers, que l’on poursuit la route.

On récupère la 26 puis on bifurque sur la F225 direction le landmanalaugar.

La piste s’enfonce dans un désert de cendres noire recouvert par-ci par-là de touffe de mousse verte fluo.


Le temps est plutôt maussade et nous verrons quasiment personnes.

Arrive le premier gué, petit temps d’arrêt, je descends pour évaluer la profondeur, ça a l’air tranquille.

La deuche passe sans souci.

Il y a un deuxième gué, qui normalement est plus costaud, espérons qu’on n’aura pas à rebrousser chemin.

Nous y voila, l’eau est très calme, mais trouble.

Je me motive pour y tremper les pieds, verdict : Pas plus de 30 cm !

Un 4x4 nous double, j’emboîte le pas, ça passe peinard.

Désormais plus rien ne devrait nous empêcher d’atteindre notre but.

Et c’est sous quelques éclaircies que l’on arrive au bord du lac Frostastaðavatn

Arrêt boustifaille, tranquille au bord de l’eau.

On arrive à l’embranchement avec la F208, une piste continue en face elle permet d’atteindre le lac Ljótipollur cependant elle semble grimper rudement.

On arrive au pied de la montée, en effet la pente est très raide, je passe la première et commence l’ascension mais sans élan les roues patine.

Marche arrière, je prend de l’élan le moteur vrombit et la voiture commence à gravir le mur, on ne vois que le ciel et arrivé à mi-pente les roues recommence à patiner, la voiture avance malgré tout, mais devient difficile à diriger convenablement et on commence un peu à flipper.

Coup de frein, on s’arrête, j’enclenche la marche arrière et laisse la deuche redescendre en contrôlant au frein, surtout ne pas se mettre en travers tonneau assuré.

Fini de jouer, on arrive sur le site du Landmanalaugar, on traverse le premier gué et décidons de ne pas traverser le suivant.

On etablira le campement ici entre les deux gués, tranquille et loin de la foule du camping.

De plus le hasard fera que les gardiens ne passerons pas nous voir, pensant que la deuche est juste garée camping gratuit pour nous aujourd'hui !

Demain on reste la pour decouvrir le site.


Km du jour : 70

Kaldidalur

Mercredi 23


Kaldidalur nous voici !


La 550 qui traverse la vallée froide nous attend, cette piste passe entre les glaciers Ok et Geillandsjökull et Porisjökull.

Le paysage est particulièrement austère, et la vue sur les faces bleutées des glaciers est superbe.

Encore un fois l’ambiance désert reste unique.

Nous rencontrons un minibus de Français, on discute un peu, la deuche étonne toujours.

La route 52 prolonge la 550 et nous emmène au Pingvellir.

Petite visite su site, on profite d’un peu de ciel bleu pour mettre les carnets a jours.

Le coté historique du site est intéressant, il faut s’imaginer les différents clans qui se réunissaient là pour discuter des nouvelles lois.

La journée avance, on reprend la route sous les averses.

On décide d’aller dormir du coté de la ferme de Stöng, l’endroit est agréable, et désertique.

On atteint le site après 5 km de pistes, il n’y a personne.

On établi notre bivouac ici.

Petite visite de la ferme, puis popote et au lit !

Pas un bruit, pas un chat, personne à l’horizon, on s’imagine vite être les derniers survivants d’une catastrophe.

Mine de rien on inventerai rapidement des situations angoissante au milieu d’un tel paysage.

On est pas vraiment seul, il y a de belles aurores boréale pour nous accompagner dans notre sommeil (mais ça on l’apprendra que quelques jours plus tard..arrg !)


Km du jour : 230

Crevaison !

Mardi 22


Retrouvaille avec le renard de la veille, Pas farouche la bestiole.

On part vers l’ouest, direction le bout de la péninsule.

Un petit arrêt pour voir une source naturelle gazeuse (qui ne coule pas) nous fait gagner le droit de changer une nouvelle fois une roue arrière.

Le « psshhh » que l’on entent ne provient pas de la source !

Changement de roue et début du stress, nous n’avons plus de roues de secours, il reste bien des chambres à air, mais la pluie qui commence a tomber ne donne pas envie de créer un atelier réparation de pneus en plein air.

Changement de programme, plutôt que d’aller voir Arnarstapi, on bifurque vers Olafsvik.

Sur place on trouve un garage, les yeux rond et la mine joviale des meccanos en voyant la deuche signifie qu’ils n’en voient pas souvent.

Bientôt tous les meccanos sont autour de la voiture pendant que l’un répare les 2 roues crevées.

J’explique donc, le fonctionnement de notre étrange véhicule, l’atmosphère est détendue et l’on s’en sort pour 40€ de réparation, c’est honnête sachant que l’on a monopolisé le garage pendant une bonne heure.

Les roues remontées, la visite se poursuit sous un crachin et un vent épouvantable, on ne verra pas grand-chose de la péninsule.

Petit arrêt en bord de mer, le temps est vraiment trop pourri pour traîner.

On tente tout de même l’ascension de la piste qui mène au volcan Snaefellsjökull, la pente est raide et l’eau ruisselle sur la piste.

Le brouillard devenant de plus en plus épais, la décision tombe : Demi tour on change de région !

Et c’est après pas mal d’heure sur la route que l’on établie notre bivouac du soir devant la cascade de Barndfoss dans la région de Reykholt.

Le vent souffle fort, la deuche bouge sous les rafales.


Km du jour : 200