9.1.07

Cap au sud !

Samedi 26.


Il fait ultra moche, vent froid et pluie.

On pensait encore profiter du lieu, et bien on lèvera le camp pour reprendre la route.

Hélène et Isabelle font de même et prendront la F225 quelles ne connaissent pas.

Nous aussi on va reprendre la F225, c’est passé dans un sens ça repassera dans l’autre.

Sauf que la pluie à légèrement gonflée les cours d’eau, mais ça on y pensera pas tout de suite.

On retrouve nos gués de l’avant-veille, nos Française nous attendent à la sortie du plus gros, l’appareil photo à la main.

Sans même réfléchir on reprend la trajectoire de l’aller, direct au milieu du bassin.

La voiture semble peiner un peu, mais avance sans problème, quand d’un coup le régime moteur chute, visiblement le ventilateur est en train de prendre un bain.

Il nous reste 3 mètres a faire, j’appuis à fond sur l’accélérateur, le moteur reprend des tour, la ventilation souffle de la vapeur d’eau et le pare-brise est entièrement recouvert de buée.

On sort du gué, je jette un coup d’œil sous le capot, il y a de l’eau projetée partout mais ça ne semble pas affecter le fonctionnement général.

La photo est dans la boite en tout cas.

Sur la fin du parcours on bifurquera vers le mont Hekla, une piste sablonneuse nous mène au pied du volcan.

Son sommet est perdu dans les nuages, il fait toujours aussi moche.

Pour la peine on décide d’aller de retrouver la route 26 et de descendre sur Hella.

Arrêt piscine sur la route, ça va nous faire du bien, faut dire que la dernière douche date du Blue lagoon.

Brrr de l’eau à 30° la plus froide des piscines de notre voyage, heureusement deux hot pot a 38° et 42° permette de faire l’écrevisse.

Il est temps de prendre la direction du Sud, le bateau repart jeudi prochain.

En entame donc la route 1 qui longe la cote sud.

La cote sud diffère du nord, les glaciers remplacent les étendues herbeuses, la lande est aussi plus désertique.

Quelques cascades jalonnent notre route jusqu'à Skogar.

Le camping gratuit est
visiblement payant, on ira donc dormir au pied d’une langue glacière du Myrdalsjökull.

Franchement, même si c’est parfois galère pour trouver un endroit convenable, le camping sauvage permet réellement de s’imprégner de l’ambiance « Grosse nature bien brute » Islandaise.


Km du jour 180


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